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SYNOPSIS

Deux jeunes sœurs – Clara et Sarah Gagnon – vivent depuis toujours à la campagne avec leurs parents, au sein d’une communauté chrétienne coupée du monde. Le jour où Sarah disparaît soudainement, Clara s’effondre. Persuadée de savoir où sa sœur se cache, Clara s’enfuit à son tour, dans l’espoir de la ramener dans «le droit chemin». Clara débarque à Montréal chez sa tante Louise, qui lui est inconnue, et découvre avec horreur que sa sœur n’y est pas. Quand sa tante lui apprend qu’elle s’apprête à partir en vacances, Clara réalise qu’elle n’a que dix jours pour retrouver sa sœur. Au gré de ses recherches à travers la ville, Clara découvre le monde, le doute et le prix de la liberté.

ENTRETIEN
AVEC NATHALIE
SAINT-PIERRE

(co-scénariste, réalisatrice et productrice)

ENTRETIEN AVEC
NATHALIE
SAINT-PIERRE

(co-scénariste, réalisatrice et productrice)

Parlez-nous de la genèse du film.

En décembre 2015, Marika Lhoumeau m’a approchée avec un projet qu’elle avait initié à l’INIS en 2011, inspirée par une histoire similaire survenue dans sa famille. J’ai tout de suite été happée par le sujet, mais ce qui m’a d’abord et avant tout allumée, c’est son immense potentiel cinématographique: l’idée d’embrasser le regard d’une adolescente aussi singulière que Clara, et de la suivre à travers la ville, en donnant à voir sa transformation au fil de ses rencontres, alors que sa sensibilité évolue… c’est l’essence même du cinéma!

 

Comment s’est effectué votre co-scénarisation?

On a écrit l’une après l’autre; Marika a écrit les premières versions sur une période de cinq ans, puis après quelques mois où l’on a écrit différentes scènes chacune de notre côté, j’ai poursuivi l’écriture seule à partir de février 2017.

 

Au-delà du potentiel cinématographique, qu’est-ce qui vous intéressait dans ce projet?

Plusieurs choses, à commencer par Clara et Louise, les deux personnages principaux, et le fait que, sans en avoir l’air, ce soit l’histoire d’une famille sur deux générations. Mais ce qui m’a d’abord intéressée est la question de l’endoctrinement et de la place du doute dans un milieu qui ne tolère pas le questionnement. Quand j’ai commencé à m’impliquer dans le projet, je voyais le phénomène sectaire comme une anomalie, quelque chose de fascinant mais d’assez rare. Puis, contre toute attente, Trump a été élu président en 2016; de le voir devenir une sorte de gourou pour autant d’américains a été un choc, et m’a fait réaliser que l’endoctrinement – qu’il soit religieux ou idéologique – prend toutes sortes de formes et affecte beaucoup plus de gens que je ne le pensais. Ce qui s’est ensuite confirmé avec la pandémie. Plus j’écrivais, et plus le sujet me semblait une bonne métaphore du climat social actuel. On vit une époque de grandes fractures sociales, où il est très facile de vivre replié sur soi-même, et de se voir conforter dans ses convictions… même lorsqu’on croit que la terre est plate! (rires) Le doute est un état inconfortable qui génère son lot d’angoisses... Pas étonnant que de plus en plus de gens cherchent à s’engourdir de toutes sortes de façons.


Comme le personnage de Louise le fait avec l’alcool...

Oui mais pas seulement. Tous les personnages du film ont une béquille qui les aide à vivre, que ce soit l’alcool, la drogue, la religion ou une relation, même si elle s’avère insatisfaisante. Clara s’accroche à l’idée de retrouver sa sœur, malgré qu’il paraisse peu probable qu’elle y parvienne. Ça devient sa raison d’être, son obsession… et peut-être aussi un faux prétexte pour s’accorder le droit d’explorer ce monde qui lui est interdit.

 

Dans Catimini, votre film précédent, vous avez révélé Émilie Bierre dans son premier rôle au cinéma. On découvre maintenant Lou Thompson, une actrice très prometteuse.

L’attribution des rôles est déterminante pour tous les films, évidemment, mais encore davantage quand le film repose sur les épaules d’une enfant, ou d’une ado. Pour ce film-ci, préparé en pleine pandémie, j’ai vu les «self tapes» de plus de 180 jeunes comédiennes, puis j’en ai rencontré 70 via des auditions virtuelles. Ça se passait bien, mais sans véritable coup de cœur… jusqu’à la toute dernière journée d’auditions, quand Lou Thompson est arrivée. En moins de dix minutes, il était clair que j’avais devant moi LA perle rare que j’espérais, celle qui serait capable de rendre toutes les nuances du personnage si singulier et anachronique qu’est Clara, sans en faire une caricature maniérée non plus. J’ai vérifié ma première impression en faisant des auditions filmées avec les quinze jeunes filles qui s’étaient démarquées… et j’en suis sortie galvanisée: avec Lou, j’avais trouvé la Clara de mes rêves. Au tournage, elle a brillamment relevé le défi de révéler l’intériorité d’un personnage foncièrement replié sur lui-même; avec Lou, les silences de Clara sont toujours éloquents, et ses découvertes, des moments bouleversants.

Est-ce qu’Édith Cochrane était pressentie dès l’écriture?

Pas pressentie, bien que j’aie pensé à Édith très rapidement, mais je voulais que cette famille se construise autour de la jeune fille qui allait interpréter Clara, et non le contraire. Une fois Lou confirmée, j’ai rencontré quelques actrices accomplies dont Édith, qui s’est tout de suite imposée; ses propositions étaient originales, audacieuses et surprenantes. Comme on le sait, c’est une maître de l’improvisation, ce qui veut dire que son sens de l’écoute est affuté, et qu’elle n’a pas peur d’explorer et de prendre des risques. Bien au contraire! Le personnage de Louise en a bénéficié, évidemment. Édith lui a aussi apporté son humour et sa chaleur, qui donnent une autre couleur au côté parfois rébarbatif du personnage – Louise n’est pas un quelqu’un de très maternel, disons! (rires).

 

Vous évoquiez le potentiel cinématographique du projet; comment l’avez-vous développé concrètement?

Je voulais que le film embrasse l’évolution de Clara, et qu’on la comprenne de l’intérieur, alors formellement, j’ai voulu une approche qui nous permette de faire corps avec elle, de façon à capter ses moindres frémissements et de montrer comment son regard sur le monde se transforme, en même temps qu’elle. Notre équipe de tournage régulière était déjà réduite – une personne par département artistique, et le strict minimum à la technique –, mais c’était quand même trop de monde et de camions pour permettre la mobilité et la souplesse dont j’avais besoin – le temps de tournage est précieux, je ne voulais pas le gaspiller dans des bouchons de circulation! On a donc tourné une bonne partie des scènes extérieures à l’aide d’une caméra légère avec une miniéquipe de 4 personnes, ce qui nous a non seulement permis d’aller un peu partout dans la ville, mais aussi de saisir des événements sur le vif; on devait être à l’affût des moindres mouvements de Lou, ce qui procure une énergie à l’image, une certaine nervosité et un sentiment d’immédiateté qui me plaisent beaucoup. Aussi, on a vite convenu, la directrice photo Nathalie Moliavko-Visotzky et moi, de tourner dans le beau format 2,39:1, qui est un format d’image plus large, idéal pour les paysages, tout en sachant que notre paysage de prédilection allait être le visage de Clara.

 

En voyant votre film, on a un peu l’impression de redécouvrir Montréal...

Il fallait surprendre le spectateur en lui montrant la ville sous un jour un peu nouveau, aller dans des quartiers qu’on voit moins, filmer ses lieux connus un peu différemment et capturer des aspects étonnamment peu filmés, comme les spectaculaires projections nocturnes sur les murs du Vieux-Montréal. Ça demande beaucoup de logistique, de recherche et de demandes de permissions auprès des artistes dont on découvre les œuvres en même temps que Clara. Mais c’était extrêmement important pour moi, car l’histoire de Clara, c’est ultimement celle de l’évolution de son regard…

 

Un des défis aussi, était que le tournage principal s’est fait à l’été 2021, pendant la pandémie, et qu’il a donc fallu engager beaucoup de figurants pour éviter que Montréal ait l’air d’une ville fantôme...

 

Vous parliez du regard de Clara. Comment décririez-vous son évolution?

Initialement, Clara voit la ville comme un lieu redouté, un endroit qu’elle juge et condamne sans le connaître. Sa quête lui permet non seulement d’en découvrir d’autres facettes, mais de se découvrir elle-même, car la ville agit comme un révélateur sur elle… Ce qui m’intéressait était de montrer Clara confrontée à l’anonymat et l’indifférence propres à la vie urbaine – une expérience qui la heurte quand elle demande aux passants s’ils ont vu sa sœur – mais qui, en même temps, est un gage de liberté; c’est ce qui lui permet d’aller et venir incognito, d’être exposée à d’autres façons de vivre et, ultimement, de s’affranchir des normes qui ont toujours pesé sur elle. C’est le choc de se retrouver seule après le départ de sa sœur et de se découvrir marginalisée au sein du groupe, qui lui permet de s’individualiser, puis de commencer à penser par elle-même.

On retrouve une liberté de ton dans votre film, qui fraie entre l’humour et le drame, avec plusieurs séquences musicales, une voix off...

Oui, parce c’est ce qui correspond le plus à l’expérience que j’ai de la vie. Le rire et les larmes coexistent toujours si on est capable d’un peu d’autodérision, et j’aime les films qui en rendent compte, et montrent la complexité de l’existence, plutôt que de se résumer à un seul ton. Pour moi, chaque film est un nouveau prototype à inventer. Catimini, mon film précédent, racontait les histoires successives de quatre enfants vivant sous la protection de la DPJ, quatre récits d’enfermement filmés de façon sobre, naturaliste, sans aucune musique extradiégétique. Tandis que Sur la terre comme au ciel est le récit d’une émancipation, alors il me semblait nécessaire d’aller vers plus de lyrisme et de fantaisie, pour faire ressentir l’ivresse qui s’empare de Clara. Ce qui m’intéressait aussi est que ses expériences et découvertes ne sont pas celles d’une adolescente ordinaire; Clara s’apparente davantage à une sorte d’extraterrestre, ce qui sortait le film du territoire très souvent fréquenté du récit d’apprentissage traditionnel, de type «coming of age». Pour Clara, se regarder dans un miroir est un acte de rébellion, et traverser la ville à vélo, une victoire. Alors j’ai cherché à donner de l’ampleur à ces actions toutes simples, à les doter d’un souffle avec des musiques qui contribuent à les magnifier.

 

Quant à la voix off, un des défis était de donner à voir la complexité d’un personnage renfermé qui peut, à première vue, sembler simpliste et borné, tout en évitant les écueils de la voix «explicative». Le carnet dans lequel Clara écrit à sa sœur est une porte d’entrée sur les pensées intimes d’un personnage qui n’a jamais été encouragé à s’exprimer – ni même à avoir une personnalité propre – et qui, au contraire, a appris à marcher dans le rang, et à s’effacer au nom d’un idéal… vraiment pas une ado typique! (rires) Le carnet nous donne accès à son monde intérieur, tandis que les images montrent parfois autre chose, ou apportent une nuance, ou nous font voir comment son expérience du monde suscite son étonnement, qui marque le début de la pensée...


Vous avez évoqué la musique, qui prend une grande place dans votre film...

Oui, la musique participe à faire sentir l’éveil de la sensibilité de Clara, de sa sensualité aussi, et de son émerveillement. Je voulais un éventail de musiques très différentes, à l’image des nouvelles possibilités qui s’offrent à elle, alors plutôt que de faire appel à un compositeur, j’ai opté pour différents extraits musicaux. J’ai pu obtenir les droits d’artistes aussi talentueux que Max Richter, John Zorn, Philip Glass, Jóhann Jóhannsson, Lhasa de Sela, Lisa Leblanc, le Duo Perse-Inca, Salomé Leclerc... Je me suis fait plaisir! Ça a nécessité de longues heures de recherche et une part appréciable de notre petit budget, mais ça en valait la peine parce que la musique ajoute à l’impact et à l’intensité du film.


À première vue, vos trois premiers films semblent très différents les uns des autres...

Ça peut sembler le cas, mais pour moi, ils se ressemblent beaucoup. Ils parlent tous de la fragilité des rapports humains, de la solitude urbaine, du deuil et des conséquences de différentes sortes d’abus, et des béquilles qui nous aident à traverser l’existence. Et ils le font via des personnages marginaux et une perspective résolument féminine, voire féministe.


En conclusion, Sur la terre comme au ciel s’inscrit dans quel genre de film pour vous?

Je m’intéresse moins au genre des films qu’aux idées et aux émotions qu’ils inspirent. Je pense que Sur la terre comme au ciel est, à l’image de Clara, une «bibitte» dans laquelle les gens sauront se reconnaitre. Si je me fie aux réactions des premiers spectateurs, l’émotion que je voulais susciter semble être largement partagée. C’est ce qui me réjouit le plus, à l’arrivée.

scénario

NATHALIE SAINT-PIERRE

Nathalie Saint-Pierre est une scénariste, réalisatrice, productrice et monteuse née à Montréal. À 20 ans, alors qu’elle étudie en administration, trois films changent le cours de sa vie: Le Casanova de Fellini, Mauvais sang de Leos Carax et Un zoo la nuit de Jean-Claude Lauzon, trois électrochocs qui lui font réaliser l’urgence d’oser vivre sa vie, alors qu’elle était, jusque-là, tétanisée par l’obligation de la gagner.

 

Nathalie œuvre cinq ans au sein du collectif Les Films de l’Autre. Elle y apprend la production cinématographique et, surtout, qu’il existe autant de façons de faire du cinéma que de cinéastes.

 

Depuis, elle a écrit, réalisé, monté et produit cinq films au sein de sa compagnie de production Extérieur nuit, dont trois longs métrages: Ma voisine danse le ska (2003), prix Radio-Canada du meilleur premier scénario de long métrage; Catimini (2012), Valois d’or au Festival du cinéma francophone d’Angoulême; et Sur la terre comme au ciel (2023) co-scénarisé avec Marika Lhoumeau.

MARIKA LHOUMEAU

Comédienne depuis plus de vingt-cinq ans, on a pu voir Marika sur les planches de nombreux théâtres, au cinéma dans les projets de Robert Morin, Stéphane Lafleur ou Kevin T. Landry, et à la télé dans de nombreuses séries comme District 31, Épidémie et La Faille 3. Depuis plusieurs années, elle se consacre aussi à l’écriture. Ses scénarios de courts métrages ont été réalisés notamment par les cinéastes Anaïs Barbeau-Lavalette et Sandra Coppola. Marika est la scénariste et la réalisatrice de Devenir Margot (récipiendaire du Prix Numix 2022 du meilleur balado «Enjeux de société) et Devenir Roger, deux séries balado diffusées sur la plateforme Ohdio de Radio-Canada.

DISTRIBUTION

Lou Thompson

Après son premier rôle parlé à l’âge de 5 ans, Lou Thompson enchaîne quelques publicités et gagne en expérience, puis à 13 ans, elle débute sa carrière au petit écran. En 2022-23, elle accompagnait l’équipe de Gaby les collines à Berlin puis à Toronto pour la promotion du court métrage primé dont elle tient le rôle-titre. Au petit écran, elle fait partie de la distribution régulière de la troisième saison de l’émission Le Pacte, diffusée à Télé-Québec.

Édith Cochrane

Comédienne, animatrice, metteuse en scène et autrice, Édith Cochrane a été révélée au grand public grâce à son talent d’improvisatrice à la LNI en 2002. Depuis, elle nous séduit au petit écran dans plusieurs productions dont Le Sketch Show, Les Invincibles, Série noire, Complexe G et Web thérapie. Elle nous a fait rire pendant 8 ans aux Enfants de la télé, dans LOL: Qui rira le dernier et à l’animation du Gala Québec-Cinéma trois années consécutives.


Au grand écran, nous avons pu la voir entre autres dans Le Ring, Le Journal d’Aurélie Laflamme, Noémie, Pee Wee, La Révision et Des hommes la nuit.


Dans la série documentaire C’est plus qu’un jardin, Édith et sa famille poursuivent leur rêve d’autosuffisance, depuis 2020.

Dominik Dagenais

Comédien depuis l’enfance, Dominik Dagenais fait son chemin au petit écran depuis 20 ans. Que ce soit dans Bouledogue Bazar, Providence, 30 vies, ou plus récemment dans Alertes ou District 31, il laisse sa marque dans les émissions populaires de la télévision québécoise. C’est lors de son passage dans Doute raisonnable qu’il est révélé au grand public, performance lui valant une nomination aux Prix Gémeaux comme meilleur rôle de soutien masculin dans une série dramatique.


Diplômé en interprétation de l’école de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en 2020, nous avons pu le voir dans la pièce Frontière nord (Suzanne Lebeau, Le Carrousel) ainsi que dans une performance crève-cœur au Théâtre Prospero dans L’Âge du consentement (Peter Morris, Philippe Gauthier).

Philomène Bilodeau

Philomène Bilodeau est diplômée de l’école de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en 2020, mais commence sa carrière à l’âge de 12 ans, sur la scène du TNM dans la production Blackbird. En 2009, elle joue dans les films Curling de Denis Côté, puis dans 2 temps 3 mouvements de Christophe Cousin, une co-production franco-québécoise sortie en 2014. Après sa formation, Philomène enchaîne plusieurs rôles à la télévision, entre autres dans Plan B, Toute la vie, L’Empereur, Stat, Alertes et Désobéir. Elle foule les planches du Quat’Sous en 2022 dans la pièce Mille d’Olivier Kemeid, mise en scène par Mani Soleymanlou.

Édith Dandenault

Avant de se retrouver devant la caméra, Édith a travaillé comme assistante metteuse en scène pour la pièce Misery (2019) et comme rédactrice et assistante réalisatrice pour le documentaire Milk? (2012). Bilingue, elle est également artiste de voix depuis 2009 (Fête du Canada 2017-2023; 100e anniversaire de Vimy, France). Comme comédienne, elle se taille d'abord une place au cinéma anglais dans Sons of Liberty, tourné en Roumanie (2015), et plus récemment dans To Catch a Killer de Damian Szifron (2022). Elle a fait sa première apparition au grand écran québécois dans La Déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

RÔLES
PRINCIPAUx


Clara...............Lou Thompson

Sarah....................Philomène Bilodeau

Josianne....................Édith Dandenault

Le berger....................Jean Drolet

Le père....................Jérémie Verrette

Le petit frère....................Antoine Archambault

Louise....................Édith Cochrane

Sam....................Dominik Dagenais

La libraire....................Alexandrine Agostini

Le fiancé....................Cédric Egain


Clara

Sarah

Josianne

Le berger

Le père

Le petit frère

Louise

Sam

La libraire

Le fiancé

Lou Thompson

Philomène Bilodeau

Édith Dandenault

Jean Drolet

Jérémie Verrette

Antoine Archambault

Édith Cochrane

Dominik Dagenais

Alexandrine Agostini

Cédric Egain

LISTE technique

Scénario

Marika Lhoumeau

Nathalie Saint-Pierre


Conseiller à la scénarisation

Georges Privet


Réalisation 

Nathalie Saint-Pierre


Direction photo

Nathalie Moliavko-Visotzky


Prise de son

Gilles Corbeil


1re assistante à la réalisation

Carole Leduc


Script 

Dylan Bernier


Direction de casting

Nathalie Saint-Pierre


Costumes   

Marilyne Garceau

Décors

Yves Fontigny


Montage

Nathalie Saint-Pierre


Conception sonore

Olivier Calvert


Mixage

Hans Laitres 


Productrice 

Nathalie Saint-Pierre


Producteur délégué

Nicolas Comeau


Maison de production

Extérieur Nuit


Distribution 

Axia Films

LISTE DES EXTRAITS MUSICAUX

«Kol Nidre»

Interprété par Quatuor Molinari

(John Zorn)

Édité par Carl Fischer LLC, Musical Optics Avec l'aimable autorisation de ATMA Classique

 

«Unending I»

Interprété par Raphael Weinroth-Browne (Raphael Weinroth-Browne)

Avec l'aimable autorisation d’Anamnesis Arts

 

«That Sky Was White, This Night Is Red»

Interprété par Esslemont

(Rob Jones)

Édité par Esslemont

Avec l'aimable autorisation d’Esslemont Sounds

 

«Islands»

Interprété par Michael Reisman, Philip Glass & The Philip Glass Ensemble

(Philip Glass)

Édité par Dunvagen Music Publishers inc.

Avec l'aimable autorisation de Sony BMG Music Entertainment


«In Plain Sight»

Interprété par August Wilhelmsson

(August Wilhelmsson)

Avec l'aimable autorisation d’Epidemic Sounds


«Dialogue Kurde-Andin»

Interprété par Duo Perse-Inca

(Federico Tarazona, Showan Tavakol)

Édité par Centre des musiciens du monde

Avec l'aimable autorisation d’Analekta


«El Pito (I'll Never Go Back to Georgia)»

Interprété par Joe Cuba & Cheo Feliciano

(Joe Cuba, James Sabater)

Édité par EMI Longitude Music, EMI Blackwood Music (Canada) Ltd.

Avec l'aimable autorisation de Craft Recordings, une division de Concord Music Group, inc.


«Spring 0»

Interprété par Max Richter, Konzerthaus Kammerorchester Berlin & Andre de Ridder

(Max Richter)

Édité par Mute Song Limited

Avec l'aimable autorisation de Deutsche Grammophon GmbH, Berlin

 

«Spring 1»

Interprété par Max Richter, Daniel Hope, Konzerthaus Kammerorchester Berlin & Andre de Ridder

(Max Richter)

Édité par Mute Song Limited

Avec l'aimable autorisation de Deutsche Grammophon GmbH, Berlin

«Rising»

Interprété par Lhasa De Sela

(Lhasa De Sela, Patrick Watson)
Édité par Secret City Publishing, Éditorial Avenuet
Avec l'aimable autorisation de Les Disques Audiogramme inc.

 

«Flight From The City»

Interprété par Víkingur Ólafsson, Jóhann Jóhannsson, Yuki Numata Resnick, Tarn Travers, Ben Russell, Clarice Jensen & Christian Badzura

(Jóhann Jóhannsson)

Édité par Mute Songs Limited

Avec l'aimable autorisation de Deutsche Grammophon GmbH, Berlin


«Death of the House Phone»

Interprété par King Hannah

(Hannah Merrick, Craig Whittle)

Édité par CEUSO Musikverlag

Avec l'aimable autorisation de City Slang


«Sequence (Four)»

Interprété par Peter Gregson, Warren Zielinski, Magdalena Filipczak, Meghan Cassidy & Richard Harwood

(Peter Gregson)

Édité par Chester Music, Southern Music Publishing Co. Canada Ltd.

Avec l'aimable autorisation de Peter Gregson, sous licence exclusive à Deutsche Grammophon GmbH, Berlin


«Homa»

Composé et interprété par le Groupe Terrato


«Weighout»

Interprété par Bing & Ruth

(David Moore)

Édité par 4AD Songs Limited, Beggars Music Limited

Avec l'aimable autorisation de 4AD Ltd.

 

«Vier Stücke für Xylophon: Gassenhauer nacht Hans Neusiedler»

Interprété par Karl Peinkofer Percussion Ensemble (Gunild Geetman, Carl Orff)

Édité par Schott Music GmbH & Co. KG

Avec l'aimable autorisation de Celestial Harmonies

 

«Trouves-en un autre»

Interprété par Encre

Yann Tambour)

Édité par Mama Chap

Avec l'aimable autorisation d’Encre + Clapping Music / AS Corpus

«Miffed»

Interprété par Tom Rosenthal

(Thomas Rosenthal)

Édité par Audio Network Limited, Audio Network Canada inc.

Avec l'aimable autorisation d’Audio Network Limited

 

«Was It Her»

Interprété par Gerard Presencer

(Gerard Presencer)

Édité par Audio Network Limited, Audio Network Canada inc.

Avec l'aimable autorisation d’Audio Network Limited

 

«Reflector»

Interprété par Bing & Ruth

(David Moore)

Édité par RVNG Global, SC Publishing inc.

Avec l'aimable autorisation de RVNG Intl.

 

«In My Mind»

Interprété par Matt Goodman, Kate Rawlings & Tom Leigh (Matt Goodman, Kate Rawlings, Tom Leigh)

Édité par Audio Network Rights Limited

Avec l'aimable autorisation d’Audio Network Limited

 

«Câlisse-moi là»

Interprété par Lisa LeBlanc

(Lisa LeBlanc)

Édité par Third Side Music inc.

Avec l'aimable autorisation de Lisa LeBlanc, sous licence exclusive à Bonsound

 

«Because You Move Me»

Interprété par Tinlicker & Helsloot

(Jordi Van Achthoven, Thomas Helsloot, Jurjen Heyboer, Sacha Heyboer, Rene Verdult, Yael Watchman)

Édité par BMG Rights Management B.V., Tommy Rocks Publishing

Avec l'aimable autorisation d’Armada Music B.V.

 

«The Center Will Not Hold»

Interprété par Solomun

(Moritz Friedrich, Jakob Grunert, Mladen Solomun)

Avec l'aimable autorisation de NINL en coopération avec BMG Rights Management GmbH

 

«Tourne encore (Live)»

Interprété par Salomé Leclerc

(Salomé Leclerc)

Édité par Éditorial Avenue

Avec l'aimable autorisation de Les Disques Audiogramme inc.


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